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The Cure – 40 Live Curaetion 25 + Anniversary

A l’heure du streaming et d’une nouvelle manière d’écouter ou de consommer de la musique, est-il toujours opportun d’enregistrer sur des supports physiques des concerts et de les commercialiser ? On peut en effet se poser cette question, même pour un groupe aussi important et imposant que The Cure et ses 40 ans de carrière. En 2018, le groupe de Crawley a fêté dignement cet anniversaire à Londres pour deux dates exceptionnelles. Le 24 juin dans le cadre du Meltdown Festival, dont Robert Smith était le programmateur, le groupe jouait sous le nom de Curaetion 25 un concert intimiste au Royal Festival Hall. 28 chansons dont 2 titres inédits : It Can Never Be The Same et Step Into The Light. Le concept de ce concert : jouer une chanson de chaque album, en commençant par Three Imaginary Boys et en remontant le temps, tout en proposant des pépites rarement jouées ses dernières années. On pense aux sublimes At Night sur l’abum Seventeen Seconds, Other Voices sur l’album Faith, Strange Days sur l’album Pornography ou bien encore Like Cockatoos sur le double Kiss Me, Kiss Me Kiss Me. Des chansons qui donnent encore des frissons, 30 ou 40 ans après. Le groupe est d’une efficacité redoutable en live, la basse est vrombissante et Simon Gallup bondissant d’un bout à l’autre de la scène assure le show. Reeves Gabrels, à la guitare, apporte aux chansons une nouvelle jeunesse. Us or Them et It’s Over, parues respectivement sur les albums The Cure et 4:13 Dream, sont étonnantes à réécouter en version live. La réalisation par Nick Wickham (n.d.l.r., le live Trilogy, c’est lui) est sobre, pas de fioritures mis à part quelques effets visuels efficaces. La voix est intense et toujours aussi parfaite, et la version de Disintegration, ci-dessous, sublime.

Le concert se terminant par les débuts du groupe avec Boys Don’t Cry, la boucle est bouclée. Pour le deuxième live, on se retrouve à Hyde Park un soir d’été, le 07 juillet. 35 degrés, un soleil de plomb et 65000 fans. C’est Tim Pope, légendaire vidéaste du groupe pour ses clips vidéos ou le concert The Cure in Orange, qui est aux manettes. Pour la setlist, c’est un best of qui propose toute la complexité d’un groupe qui a composé des titres sombres (If Only Tonight We Could Sleep, Shake Dog Shake, Burn) et des chansons pop chantées dans le monde entier (In Between Days, Close to Me, Just Like Heaven, Lullaby, Friday I’m in Love). Une journée pour fêter l’anniversaire d’un groupe qui a marqué notre époque. Un Robert Smith bavard et heureux d’être sur scène. Un document que tout bon fan devra avoir chez lui. Quel groupe peut s’enorgueillir de proposer 10 tubes en guise de rappel ?

Le coffret Deluxe contient les 2 concerts en DVD ou Blu Ray, 4 CD et un livret avec quelques photos des concerts plutôt anecdotiques.

www.thecure.com

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