Ben Folds, un édifice pop à revisiter

Petit maître de la pop fantaisiste, apôtre plus ou moins discipliné de Randy Newman et Elton John, le renversant Ben Folds est actuellement en tournée. Seul derrière son piano, l’Américain oublie pour un temps ses ambitions orchestrales démesurées, pour renouer avec la simplicité et l’énergie des débuts. Il sera le mercredi 30 mai sur la scène parisienne de la Cigale, soit trois semaines avant la sortie d’un copieux coffret rétrospectif, Brick: The Songs Of Ben Folds 1995-2012, sur le label anglais Edsel.

Au menu, 13 CD pour un panorama enthousiasmant du parcours de ce grand songwriter révélé en 1995 par le premier album de son groupe Ben Folds Five (un trio, comme son nom ne l’indiquait pas). Le disque est ici augmenté de diverses raretés, tout comme les suivants : Whatever and Ever Amen (1997) et l’excellent The Unauthorized Biography of Reinhold Messner (1999). On y retrouve aussi les ritournelles imparables de Rockin’ The Suburbs, le premier album sorti sous son seul patronyme, et paru un certain 11 septembre 2001. Le reste de ce luxueux coffret balaye à grand renfort de « bonus tracks » la suite d’une carrière globalement moins palpitante, mais tout de même régulièrement marquée par de très belles fulgurances.

 

 

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